
Enseignante, journaliste, Kada Tandina vient de s’adjuger le titre de femme de lettres qu’elle rêvait depuis son jeune âge. Le titre «Larmes invisibles» fait référence à la souffrance et à la marginalisation qui sont les maîtres-mots de la société contemporaine. Les «Larmes» sont l’indice de la blessure morale et physique. Lorsqu’elles sont « invisibles », il est difficile de les essuyer. Qui verse ces « Larmes invisibles » ? Comment vivent-ils ? Comment la société agit à leur égard ?
Larmes invisibles. (Nouvelles, Éditions Figuira)
Plusieurs sujets sociétaux sont traités par l’auteure dans ce recueil de nouvelles divisé en deux chapitres. Le premier chapitre traite de la situation des enfants mendiants. Dans le second chapitre l’auteure s’inspire de la situation des femmes au foyer. Princesse chez ses parents, le foyer la transforme en esclave. C’est elle qui doit subir dans la soumission. Beaucoup de ces femmes sous le poids de la tradition, sont réduites au silence et souffrent dans l’indifférence totale.