Né en 1997, le jeune écrivain algérien, Mohamed Abdallah, a été consacré à Bamako par le prix Ahmed Baba 2023 pour son roman Le vent a dit son nom, édité par Apic Editions. Il est déjà récipiendaire du Grand prix Assia Djebar 2022.
Auteur de trois romans, Mohamed Abdallah, épris de littérature et d’histoire, fait partie de cette «génération de romanciers algériens qui ne cessent d’étonner par leur audace littéraire», dit de lui son éditeur.
Le vent a dit son nom (Roman, Éditions Apic)
Oran, automne 1954.
A la Mauresque, un espace symbole de tout un pays en agitation, au cœur de la ville indigène d’Oran, les doutes de ses occupants se multiplient et les questions abondent. Journalistes, politiques, romanciers, poètes, artistes se débattent dans un moment charnière de l’Histoire de leurs pays. Le monde ancien se meurt, tandis que le nouveau tarde à naître pour eux. Les hésitations comme les initiatives sont légion.
Multipliant les références aux figures emblématiques de l’éveil des consciences pour la liberté, Mohamed Abdallah tente d’offrir un regard neuf sur le rôle que peuvent tenir les hommes de lettres, les intellectuels, et plus généralement les gens de la culture, au moment où une Nation s’apprête à connaître de nouvelles épreuves. Autant de thèmes qui résonnent encore avec notre actualité.