OUSMANE TOURE

Ousmane TOURE est né vers 1959 à Bambara Maoudé, dans la Région de Tombouctou.

Ingénieur Sanitaire il compléta ses études avec un Master et un Doctorat en Santé Publique. Enseignant Chercheur, Professeur de Santé Environnementale des Facultés de Médecine et de Pharmacie de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako, il fut professeur visiteur à l’Université Nationale de La Gambie. Pionnier de la recherche sur la prévention des maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de cinq ans par la promotion de la sécurité sanitaire des aliments de sevrage, il dirige une équipe de chercheurs internationaux dans ce domaine. Il a publié plus d’une cinquantaine d’articles scientifiques, d’ouvrages et des brochures en sciences de la santé.

Il a occupé plusieurs postes des responsabilités dans l’administration sanitaire du Mali, entre autres: Secrétaire Général du Ministère de la Santé, Conseiller Technique, Chargé de Mission, Directeur National de l’Assainissement avant de rejoindre l’Enseignement et la Recherche, comme Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments, Chef de Département Santé Communautaire à l’Institut National de Recherche en Santé Publique puis Directeur Général de l’Institut National de Formation en Sciences de la Santé. Il a représenté le Mali, parfois avec les Pleins Pouvoirs, dans plusieurs négociations sur la santé et l’environnement.

Passionné de lecture et d’histoire, il a rédigé plusieurs manuscrits étant sous le drapeau, au Service National des jeunes.  A la veille de sa retraite il décida de publier progressivement ses notes ; il a ainsi publié son premier roman «Hodarè», premier prix de l’Union Européenne, aux éditions Tombouctou 2023, son second roman « les Secrets du grand Tamarinier » aux éditions La Muse en 2024 et son  troisième  roman « L’espoir est une flamme » aux éditions Tombouctou en 2024.

Mot de l’auteur

« La liberté ne se donne pas ; elle s’arrache, au prix du sang » ; convaincu par cet adage Kaouroudo n’a jamais cru à l’indépendance accordée à son pays comme une faveur du Colonisateur ; ces appréhensions furent renforcées par la mauvaise gouvernance des dirigeants locaux successifs qui accédaient au pouvoir par des coup d’Etat constitutionnel ou militaire. Il se donna alors comme mission de maintenir le flambeau de l’espoir de reconquérir l’indépendance de son peuple par les armes.

Son fils N’Gourori porta ce idéal, repris par son fils Gallo, intellectuel émérite, en phase avec les réalités de son époque ; ce denier utilisa l’arme adaptée à son temps, l’éducation des masses pour conduire son peuple à la prise en main de son destin au prix de son sang. Le sacrifice de Gallo symbolisa pour toujours l’éveille de la nouvelle génération qui, à la mémoire de son héros, s’érigea en rempart de la démocratie.