10H : Lycées partenaires
Dédicaces :
Hyam Yared (Implosions), Rodney Saint Eloi (Nous ne trahirons pas le poème), Sami Tchak (Le continent du Tout et du presque rien)
09H : Institut français du Mali
Atelier d’éditeur (Suite) : Parcours Devenir éditeur numérique
10H : Université des Lettres et Sciences Humaines (ULSH, Cité universitaire Kabala)
Café littéraire : Être jeune aujourd‘hui : un monde trop étroit pour leurs ailes
Une jeune génération d’écrivains propose une littérature tournée vers l’avenir, qui envisage le passé et son histoire avec plus de distance, et dont le regard se veut universaliste. Que disent les jeunes auteurs, quels sujets intéressent le jeune lecteur africain, dont les aspirations s’inscrivent, naturellement, dans le mouvement des peuples du monde ? Comment les sujets, les modes d’écriture, prennent-ils en compte à la fois la richesse des héritages, leur diversité ; et la critique de postures sociales pesantes ou mimétiques. Comment se brisent les tabous, les convictions… comment cela se ressent-il en littérature ?
Intervenants :
Yamen Manaï (Bel abime)
Djawad Rostom Touati ((La civilisation de l’ersatz))
Fousseni Togola (Bintou, une fille singulière)
Maimouna Guittèye (Au destin et au Bonheur)
Modération : Valérie Marin La Meslée & Aboubacar Maiga
10H : Université des sciences sociales et de gestion (USSG, Badalabougou)
Café littéraire : Ces territoires qui nous habitent
On porte en soi des mondes empreints de souvenirs, d’odeurs, de lumières et de légendes. De quelle terre ces paysages intérieurs sont-ils faits ? Celle des jeux de notre enfance, des premiers baisers, mais aussi celle de l’écrin où nous vivons, des liens que nous tissons. À quel point ces territoires intérieurs sont-ils sculptés par les décors de nos contrées de naissance, d’adoption ? Rêve-t-on de la même manière dans le désert qu’au bord de la mer ? À quel point nos pays nous habitent-ils ? À quel point ont-ils le pouvoir de façonner en nous des abris, comme des failles ?
Intervenants :
Louis-Philippe Dalembert (Milwaukee Blues)
Joseph Ndwaniye (En quête de nos ancêtres)
Ubah Cristina Ali Farah (Les stations de la lune)
Diadié Dembélé (Le duel des grands-mères)
Modération : Hajar Bali & Sékou Mamadou Tangara
10H : Université des sciences juridiques et politiques (Ex ENA, Route de Koulouba)
Café littéraire : Entre les sexes : le droit à la subversion
Par-delà la question du « genre », la supposée ‘’subversion’’ portée par les femmes consiste, en réalité, à demander un droit à la vie, dans leur époque et dans leur société de plus en plus diverse. C’est dans un monde qui évolue que les résistances peuvent être les plus fortes et que se déclenche la révolte. Mais en réclamant leur liberté, les femmes sont conduites à mener un combat qui concerne les deux sexes. Les territoires (de la liberté) ne connaissent pas de frontières.
Intervenants :
Fatoumata Fathy Sidibé (La voix d’une rebelle) écrits : les métamorphoses de l’oralité
Les grandes oeuvres littéraires africaines ont été produites par des femmes et des hommes qui ne sont pas nés entourés de livres mais de mots. Les « pères fondateurs de la littérature africaine » ont grandi portés par l’oralité dans des maisons vides, de mobiliers, d’objets et, parfois même, de nourriture et de vêtements, mais garnies de récits où même les poupées de chiffon et d’herbe que les mères fabriquaient (ou fabriquent encore) pour leurs filles naissaient avec un nom et une histoire. C’est dire que tout était « narration » tout faisait l’objet d’une prose-poésie qui ouvre l’imaginaire et agrandit les territoires culturels. Les écrivains contemporains originaires du continent se voient-ils encore aujourd’hui à la fois écrivains et héritiers de l’oralité ?
Intervenants :
Paul-Marie Traoré (La demoiselle tranquille)
Bah Keita (Les blouses blanches à l’indépendance du Mali)
Souleymane Tangara (Supplice du destin)
Mambi Magassouba (Tant d’errances)
Modération : Samia Zennadi & Moro Diallo
17H : La Gare
Café littéraire : Saisons de migrations, saisons du racisme
De tous temps, les humains ont voyagé, curieux, découvreurs de contrées ou chassés par les bouleversements naturels, les guerres ou la mal vie. Rien de nouveau « sous le soleil ». Et pourtant, nous assistons à des glissements sémantiques à connotation inégalitaire, qui font, par exemple, que certains sont des « migrants » et d’autres des « expatriés ». Les frontières se ferment, les esprits et les nations se cloitrent, les murs sont dressés. Paradoxalement, à la faveur des nouveaux moyens de communication, les pensées et les écrits circulent librement, offrant des opportunités de rencontres. Saurons-nous nous en saisir ? Saurons-nous rendre clémentes ces saisons de migrations ?
Intervenants :
Rachid Koraichi (Le jardin de l’Afrique)
Khalil Diallo (L’odyssée des oubliés)
Yara El-Ghadban (Les racistes n’ont jamais vu la mer)
Kadiatou Ba (Les expériences d’une première sortie)
Modération : Maya Ouabadi
17H : Institut français du Mali Café littéraire : Secrets d’identité : le dicible et l’indicible
Entre secrets, tabous et croyances, les sociétés fabriquent un consensus qui permet le vivre ensemble. Souvent au prix de silences ou de non-dits imposés pour le maintien de la cohésion sociale. Cette base commune, tel un mur de protection, se lézarde de génération en génération, et pousse à une reconstruction, une réévaluation selon l’étape historique. Usant naturellement de sa liberté de penser et de créer, l’auteur peut-il être précurseur, fin observateur, ou simplement lucide ?
Intervenants :
Bill Kouélany (Kipiala)
Veronika Mabardi (Sauvage est celui qui se sauve)
Hajar Bali (Ecorces)
Diadié Dembélé (Le duel des grands-mères)
Modérateur : Chab Touré
20H : Institut français du Mali
Concert/Slam : Croquemort
Ce spectacle vient en ouverture d’une résidence croisée entre le Tchad et le Mali. Il est né de la rencontre des slameurs malien, Saccharose et tchadien, Croquemort. Deux grandes figures du Slam de la scène africaine. Didier Lalaye (alias Croquemort) est un slameur tchadien avec 2 albums à son actif (2011 et 2015). Médecin de formation, il affirme qu’entre le micro et le bistouri, il n’a pas encore choisi. Ses textes sont d’une rare poésie qui fait jongler un humour grinçant avec le bonheur de vivre.
En ouverture du concert : lecture d’un extrait de la pièce lauréate du concours Plume de scène.